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Les News « sans importance » du LUPUS du Dimanche 25 Juin 2023

Les News « sans importance » du LUPUS du Dimanche 25 Juin 2023

Marchés

Tout le monde se fichait de l’inflation le mois dernier, mais voilà qu’elle (re)vient contrarier le marché. Les banques centrales ont continué à relever leurs taux. Double dose même du côté de la Banque d’Angleterre et de la Banque de Norvège, c’est dire ! Tout cela met à mal le postulat des investisseurs selon lequel tout se passera bien si la politique monétaire punitive ne dure pas trop longtemps, en tous cas pas assez longtemps pour endommager durablement la croissance économique. Le hic, c’est que les taux élevés commencent à mordre. Les indicateurs PMI européens de juin étaient tous inférieurs aux prévisions, avec une contraction marquée dans l’industrie. Alors on ressort les vieux spectres, la récession ou, pire, la stagflation. Les marchés actions européens et japonais ont perdu en moyenne 2,5% sur la semaine. La Chine a rechuté de 5% faute de signaux de reprise. Wall Street s’en tire un peu mieux, mais la belle confiance affichée dernièrement aux Etats-Unis a l’air de s’effriter un peu.

En Angleterre, le CPI Core est ressorti en hausse à 7.1% en rythme annuel contre +6.8% estimés tandis qu’en Turquie, la hausse des prix frôle 40%. A l’autre bout du spectre, l’inflation en Suisse, bien que limitée à 1.9%, est tout de même sur des plus hauts de 20 ans. Le phénomène étant mondial, la réaction l’est naturellement tout autant (à l’exception notable de la Chine et du Japon qui nagent à contre-courant) et les tours de vis monétaire s’enchaînent avec frénésie. A ce titre, les probabilités d’une hausse de taux en juillet de la part de la Fed dépassent 75%. De fait, le rendement du 2 ans américain reste bien orienté au-dessus des 4.23% avec des records en perspectives.

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Siemens Energy (-34 %) : L’énergéticien allemand a perdu un tiers de sa valeur boursière ce matin  après avoir averti que l’impact des problèmes de qualité dans son activité de turbines éoliennes Siemens Gamesa pourrait coûter plus d’un milliard d’euro et qu’il faudrait des années pour y remédier. Ces problèmes s’ajoutent aux difficultés des fabricants, confrontés à la hausse des coûts des matières premières et à la concurrence. A noter que Siemens Energy a entraîné ses camarades Nordex et Vestas dans sa chute.

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Crypto.  Dans le sillage des dépôts d’ETF Bitcoin spot de la part d’acteurs institutionnels, à l’instar de BlackRock, Wisdom Tree, Bitwise ou encore Invesco, le bitcoin reprend nettement des couleurs cette semaine. Le leader du marché des cryptomonnaies inscrit une hausse de plus de 14% et repasse au-dessus du seuil des 30 000 dollars , soit proche de ses plus hauts annuels. De son côté, l’éther regagne lui aussi du terrain mais dans une moindre mesure en grimpant de 9% depuis lundi et se retrouve proche des 1900 dollars. L’engouement des institutionnels pour le bitcoin ces derniers jours, avec en fer de lance le géant de la gestion d’actifs BlackRock, pourrait bien redonner un coup d’accélérateur aux crypto-actifs si les demandes d’ETF sont acceptées par le régulateur américain.

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Tandis que la croissance continue de ralentir en Afrique subsaharienne, les États-Unis estiment que la démographie du continent représente un atout majeur pour les années à venir. Selon un haut fonctionnaire du Trésor américain, l’actuelle démographie, en pleine expansion, devrait inciter les dirigeants d’entreprises américaines à se tourner vers l’Afrique (et l’Asie du Sud) pour les décennies à venir. Cette déclaration survient alors que la concurrence entre les grandes puissances mondiales s’intensifie autour des marchés et des ressources africaines.

D’après une étude de la Banque Mondiale, d’ici 2050 la population de l’Afrique subsaharienne aura pratiquement doublé, et pourrait représenter à elle seule près de la moitié de la croissance mondiale ! La secrétaire au Trésor américain Janet Yellen cherche actuellement à renforcer les relations américaines en Afrique, et bien sûr à contrer l’influence de Pékin… Elle a par ailleurs activement plaidé en faveur de la restructuration de la dette de plusieurs pays en crise, dont la Zambie.

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En Europe, les voitures (électriques) continuent de se vendre comme des petits pains

S’il y a un secteur qui ne connait pas la crise en Europe, c’est bien celui de l’automobile. Pour le 10ᵉ mois consécutif, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté.

L’actualité : les ventes de véhicules ont bondi de 18,5 % le mois dernier (en glissement annuel), pour atteindre 1,12 million d’unités, selon les données publiées par l’Association des constructeurs européens d’automobiles.

  • Les ventes de véhicules électriques (VE) ont véritablement explosé en mai, avec une hausse de 70,1% par rapport à l’année dernière.
  • En termes de parts de marché, ce type de véhicule occupe 13,8 %, en hausse de 4 % par rapport à mai 2022.

Les détails : L’Italie et l’Allemagne ont enregistré les plus importantes hausses des immatriculations pour tous les types de véhicules, avec respectivement 23 % et 19 % supplémentaires.

  • Le premier constructeur européen, Volkswagen, a vu ses ventes grimper de 19,5 %, contre une baisse de 0,2 % pour le numéro 2 du marché, Stellantis.
  • Les ventes du groupe Renault ont augmenté de 35,9 %, et de 34,3 % pour le groupe BMW.
  • Tesla a également enregistré une hausse gigantesque de ses ventes par rapport à mai 2022, avec +2191 % contre 0,2 % l’année dernière (21.927 véhicules vendus contre 957 en mai 2022).
    • Au cours des 5 premiers mois de l’année, Tesla a plus que doublé ses ventes grâce à sa baisse des prix agressive.

Un retour à la normale sur les chaines d’approvisionnement

Ces bons chiffres de ventes s’expliquent en partie par le fait que les constructeurs automobiles ont bénéficié d’un meilleur approvisionnement de composants clés – même si certaines pénuries persistent. De quoi leur permettre de répondre à la demande.

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George Soros.
L’homme qui a fait connaître les hedge funds, ces fonds spéculatifs au monde entier, lorsqu’il a fait plier la Banque d’Angleterre dans les années 90, l’homme qui a aussi utilisé son argent pour défendre des causes qui lui sont chères.
Il a transmis à 92 ans les clés de sa fondation à son fils Alex, 37 ans.
Et son fils a annoncé la couleur : son action sera encore plus politique que celle de son père.

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Les dix Américains les plus riches valent plus que les 106 pays les plus pauvres réunis

Selon le site d’informations financières Finbold, la richesse combinée des 10 Américains les plus riches est supérieure au produit intérieur brut (PIB) des 106 pays les plus pauvres réunis.
De nombreux milliardaires ont vu leur richesse augmenter depuis le début de l’année. Cela est principalement dû à la hausse des cours des actions. Jusqu’à présent, 2023 a été particulièrement profitable aux entreprises de la tech.

Dans l’actu : selon les données examinées par Finbold, les dix Américains les plus riches possèdent collectivement plus de 1.000 milliards de dollars. Ce montant dépasse le produit intérieur brut (PIB) combiné des 106 pays les plus pauvres, qui s’élève à 998,2 milliards de dollars.

  • Le patron de Tesla (entre autres) Elon Musk, est la personne la plus riche du monde. Selon le Bloomberg Billionaire Index, le milliardaire excentrique vaut 236 milliards de dollars aujourd’hui

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Le Chiffre : 29,5

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Amazon à nouveau poursuivi pour avoir poussé des clients à s’abonner à Prime sans le vouloir : Vraiment ?

Amazon a l’habitude des procès, mais celui-ci s’annonce particulièrement mouvementé. La Federal Trade Commission (FTC) l’accuse d’avoir poussé des clients à s’abonner à son service (payant) Prime sans qu’ils s’en rendent compte, tout en rendant bien trop complexe le processus de désinscription.

Dans l’actu : nouvelle plainte de la FTC contre Amazon.

  • Mercredi, la Federal Trade Commissoin (FTC) a intenté un procès à Amazon pour la stratégie qu’elle aurait utilisée par pour doper son nombre d’abonnés à Prime.
  • Sans surprise, le géant de l’e-commerce nie en bloc.

Le détail : deux accusations en une.

  • La plainte de la FTC comporte deux volets, qui concernent chacun l’abonnement à Prime. Elle résulte d’une enquête de longue haleine initiée il y a plus de deux ans
  • D’une part, elle accuse Amazon d’avoir « sciemment dupé des millions de consommateurs pour qu’ils s’inscrivent à Amazon Prime sans le savoir ».
    • En fait, selon la FTC, Amazon a incité les internautes à s’inscrire à Prime pour profiter d’un mois gratuit sans qu’ils puissent facilement se rendre compte que l’abonnement serait ensuite renouvelé automatiquement et qu’ils seraient donc débités (14,99 dollars par mois) pour cela.
  • D’autre part, la FTC reproche à Amazon le fait d’avoir rendu le processus de désinscription à Prime bien trop complexe. Là où un seul clic suffisait à s’abonner, il en fallait cinq à six pour annuler l’abonnement – à condition d’avoir trouvé la bonne page pour ce faire, ce qui était déjà difficile en soi.
    • Amazon était d’ailleurs tout à fait conscient de rendre ce procédé complexe, puisqu’il parlait de « Iliad flow » en interne, en référence à la longueur du poème d’Homère.
  • En outre, la FTC reproche à Amazon d’avoir commis une « faute intentionnelle » en vue de retarder l’enquête, fournissant des réponses de « mauvaise foi » aux demandes de documents.

Amazon n’est pas la seule, mais elle nie

La réaction d’Amazon : « les clients adorent Prime ! »

  • Amazon a rapidement réagi, via un communiqué. Elle réfute toutes les accusations faites à son encontre. « Les affirmations de la FTC sont fausses sur les faits et la loi », a commenté l’entreprise.
  • « La vérité, c’est que les clients adorent Prime, et nous avons fait en sorte qu’il soit clair et simple pour les clients de s’inscrire ou d’annuler leur adhésion à Prime », a assuré Amazon.

Le contexte : les procès s’accumulent.

  • Ces dernières semaines, les actions en justice intentées par la FTC contre Amazon se multiplient.
  • Fin mai, Amazon a payé plus de 30 millions de dollars à la FTC pour régler deux affaires entourant des accusations de violation de la vie privée autour de sa sonnette Ring et son assistant virtuel Alexa.
  • Ces multiples poursuites sont le reflet de la volonté de l’administration Biden d’un peu plus cadenasser les Big Tech, et surtout les GAFAM.
  • Le procès intenté cette semaine est d’ailleurs une preuve supplémentaire que l’accent est volontairement mis sur les plus gros poissons car, comme l’ont souligné plusieurs analystes, Amazon est finalement loin d’être la seule à complexifier ses procédures de désabonnement. Ce qui n’est pas une raison pour l’en excuser, bien sûr. D’autant plus que Prime compte pas moins de 200 millions d’abonnés à travers le monde.

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Comment une erreur comptable de 6 milliards de dollars du Pentagone tourne en faveur de l’effort de guerre ukrainien

Le Pentagone a revu à la hausse son estimation d’une erreur comptable concernant l’aide militaire américaine à l’Ukraine. Le centre de commandement militaire des États-Unis fournira de nouvelles armes au pays en guerre pour combler cette surestimation.

Dans l’actu : Le Pentagone a découvert qu’il avait surestimé de 6,2 milliards de dollars le montant du financement des munitions, des missiles et d’autres équipements envoyés à l’Ukraine en raison d’une erreur comptable.

  • Celle-ci proviendrait « d’incohérences dans l’évaluation des équipements », les services militaires utilisant le « coût de remplacement » pour les équipements transférés à l’Ukraine plutôt que la « valeur comptable nette ».
  • Dans le détail, le département de la Défense a surestimé la valeur des armes de 2,6 milliards de dollars pour l’exercice 2022 et de 3,6 milliards de dollars pour l’exercice 2023.
  • Il s’agit de plus du double du montant estimé en mai pour cette même erreur : le Pentagone tablait alors sur 3 milliards de dollars de surévaluation.
  • Il s’agit désormais des « chiffres définitifs », a cette fois souligné le Pentagone.
  • Cette (grosse) bourde fait tache sur la réputation du Pentagone, deux mois après une fuite très médiatisée de documents confidentiels, touchant également à la guerre en Ukraine.

Les républicains grognent

Réaction : Pour rattraper cette erreur, la porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh, a annoncé que « ce montant sera simplement reversé dans la réserve d’argent que nous avons allouée à l’Ukraine », rapporte Bloomberg.

  • L’un dans l’autre, c’est donc une bonne nouvelle pour l’Ukraine, qui peut donc compter sur des livraisons d’armes supplémentaires d’un montant de 6,2 milliards de dollars par rapport à ce qu’elle possède déjà.
  • En même temps, les États-Unis n’ont pas vraiment le choix que de rectifier leur erreur de cette façon. Et puis, cela ne change rien au montant de l’aide autorisée par le Congrès.
  • Par contre, cette erreur comptable ne devrait pas réjouir le camp républicain.
    • Malgré les déclarations répétées du président Joe Biden selon lesquelles les États-Unis et leurs alliés soutiendraient l’Ukraine contre l’invasion russe aussi longtemps que nécessaire, certains législateurs républicains sont inquiets face au coût élevé et à la durée incertaine de cette aide.
    • La perspective d’une guerre qui s’éternise et qui vide de plus en plus leurs caisses ne leur paraît pas très attrayante.
    • Et une fois que les fonds actuels seront épuisés, l’administration devra faire preuve de créativité pour trouver de nouveaux moyens de financement, et convaincre une nouvelle fois cette opposition républicaine de plus en plus bruyante à l’approche de l’élection présidentielle…

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L’Ukraine a versé des centaines de millions d’euros pour des armes dont elle n’a pas vu la couleur

Dans l’espoir d’obtenir rapidement davantage de systèmes d’armes occidentaux, l’Ukraine les a pour la plupart payés à l’avance. Aujourd’hui, le pays est plus pauvre de plusieurs centaines de millions d’euros et plus riche de bien moins d’armes qu’espéré. Une grande partie du matériel n’est pas encore arrivée, alors que certaines armes sont tellement usées qu’elles ne peuvent servir que de pièces de rechange.
L’armée ukrainienne compte de plus en plus sur le soutien de l’Occident face à la Russie. Au début de la guerre, elle disposait elle-même de systèmes d’armes soviétiques obsolètes, complétés par ses propres développements. Le début chaotique de l’invasion, surtout du côté russe, a permis à l’Ukraine de confisquer et d’utiliser de nombreux chars et véhicules abandonnés. Plus tard, des livraisons d’armes occidentales sont venues s’y ajouter.

Dans l’actualité : Il y a une grande différence entre le nombre de systèmes d’armes promis par l’Occident et ce qui a déjà été livré.

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Les pays occidentaux ont envoyé des armes défectueuses à l’Ukraine : NYT

Le New York Times a rapporté lundi que les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont expédié à l’Ukraine des armes qui étaient défectueuses et devaient être réparées ou qui n’étaient utiles que pour les pièces détachées.

Le rapport indique également que l’Ukraine n’a pas reçu des entrepreneurs les armes qu’elle avait payées. À la fin de l’année 2022, le gouvernement ukrainien avait payé plus de 800 millions de dollars pour des contrats d’armement qui n’avaient pas été exécutés, en tout ou en partie.

Des sources ont déclaré au Times que certaines des armes non livrées l’avaient été ou que des remboursements avaient été effectués, mais que des centaines de millions de dollars avaient été payés pour des armes qui n’ont jamais été livrées. Le rapport indique que les contrats non livrés les plus importants ont été conclus entre le ministère ukrainien de la défense et des entreprises d’armement ukrainiennes appartenant à l’État.

L’Ukraine a également eu des problèmes avec des entrepreneurs d’autres pays. Selon des documents du gouvernement ukrainien, Kiev a versé 19,8 millions de dollars à Ultra Defense Corporation, un marchand d’armes américain basé à Tampa, pour réparer 33 obusiers endommagés fournis par le gouvernement italien.

Les documents indiquent que 13 des obusiers ont été expédiés à l’Ukraine mais qu’ils n’étaient pas adaptés aux missions de combat, bien que le PDG d’Ultra Defense Corporation ait affirmé que chaque obusier fonctionnait lorsqu’il a été livré et qu’il a blâmé les Ukrainiens de ne pas les avoir entretenus. Kiev s’est plaint de ce problème auprès de l’inspecteur général du Pentagone, qui a ouvert une enquête.

Il existe également de nombreux exemples d’équipements militaires retirés des stocks de l’armée américaine alors qu’ils n’étaient pas en bon état. Une unité de l’armée américaine basée au Koweït a reçu l’ordre d’envoyer 29 Humvees en Ukraine, et le chef de l’unité a affirmé que tous les Humvees, sauf un, étaient prêts pour le combat. Mais un rapport du Pentagone indique que 26 d’entre eux avaient besoin d’être réparés.

Après avoir été réparés, les Humvees ont été envoyés en Pologne pour être préparés pour l’Ukraine. Mais en Pologne, on a découvert que 25 des Humvees avaient besoin de nouveaux pneus. Un rapport du Pentagone indique que la recherche de pneus de remplacement « a retardé l’envoi d’autres équipements en Ukraine et a nécessité beaucoup de travail et de temps ».

Outre les problèmes liés aux équipements endommagés, un récent rapport de l’inspecteur général du Pentagone a révélé que le personnel militaire américain ne suivait pas correctement les armes arrivant en Pologne pour être expédiées en Ukraine.

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Le Mot : Transsexuel.le

C’est l’un des huit mots que la rédaction de Carenews Info a choisis « pour lutter contre les discriminations LGBTQIA+ dans le monde du travail » (les autres sont transidentitéidentité de genre et de sexeQueerAllié.eRéseau LGBTIA+LGBTphobie et Coming out et outing). Selon cette source, il ne faut « jamais utiliser » le mot Transsexuel.le pour la raison suivante : Il « était autrefois utilisé par des médecins pour désigner les personnes transgenres comme, selon eux, individus atteints d’une maladie qu’il fallait “guérir”. C’est à cause de sa connotation historiquement transphobe qu’il n’est plus utilisé aujourd’hui. Ce terme n’est à surtout pas employer pour parler de la transidentité, on lui préfère le terme de “transgenre”. En effet, le Défenseur des droits précise que “la transidentité est une expérience indépendante de la morphologie et donc du sexe des personnes” ». Nous voilà prévenus. La folie est beaucoup plus impressionnante quand elle est à la fois pédante et moralisatrice.

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Bioterrorisme : l’IA génère en moins d’une heure « quatre agents pathogènes à potentiel pandémique » en réponse à une simple question

L’un des risques les plus effrayants de l’intelligence artificielle est le bioterrorisme. Lors d’une expérience menée au MIT, des chercheurs ont demandé à des chatbots de les aider à provoquer une pandémie. En moins d’une heure, les machines ont proposé « quatre agents pathogènes à potentiel pandémique ».
Alors qu’on pensait autrefois que le bioterrorisme relevait du domaine des gouvernements, des individus et des organisations sans scrupules pourraient bientôt y jouer un rôle prépondérant. Certains experts estiment que le bioterrorisme soutenu par l’IA présente un risque plus important que celui des armes nucléaires.

Dans l’actualité : Dans une récente étude, des chercheurs du MIT ont demandé à des étudiants en dernière année de tester si les chatbots pouvaient « inciter des individus ordinaires à provoquer une pandémie ».

  • Ils ont découvert que les chatbots suggéraient quatre agents pathogènes en moins d’une heure.
  • Les chatbots ont aidé les étudiants à identifier les agents pathogènes qui pourraient causer le plus de dommages. Ils ont même fourni des informations qui ne sont pas couramment connues des experts.
  • Les étudiants ont reçu des listes d’entreprises pouvant aider à la synthèse d’ADN, ainsi que des suggestions sur la façon de tromper ces entreprises pour obtenir leurs services.

Une préoccupation très réelle

Que faire ? Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google et co-président de la Commission de sécurité nationale sur l’intelligence artificielle, a qualifié les abus de l’IA dans le domaine de la biologie de « préoccupation très réelle » dès septembre de l’année dernière.

  • Un réseau de groupes de réflexion de l’Union européenne recommande des contrôles à l’exportation pour les « technologies des sciences de la vie à double usage » pouvant être à la fois bénéfiques et préjudiciables.

Mais… Les chercheurs en biotechnologie utilisent également l’IA pour la prévention des pandémies.

  • Le projet Human Immunome, qui développe une simulation du système immunitaire humain, espère « prévenir les pandémies avant qu’elles ne se propagent » en développant des vaccins quelques semaines seulement après leur apparition.
  • Des chercheurs en biotechnologie interrogés par le média américain Axios ont indiqué qu’à partir de 2025, il serait possible de créer des anticorps contre les virus à partir de rien, ce qui pourrait limiter les actions des bioterroristes. Cependant, cette possibilité reste incertaine.

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La guerre interne des batteries : entre celles au nickel-cobalt et leurs cousines au lithium, qui l’emportera pour alimenter les voitures électriques ?

Alors que la course entre pays pour l’accès aux composants essentiels des batteries fait rage pour dominer le marché croissant des voitures électriques, une autre bataille cruciale oppose deux types de batteries pour fournir le futur marché de l’automobile.
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Cette entreprise espagnole a pour objectif de produire cette année la première « batterie à semi-conducteurs 100 % européenne »

La société espagnole Basquevolt a présenté cette semaine son centre d’innovation au Pays basque. Le développeur de batteries affirme qu’il y produira une « batterie à l’état solide 100 % européenne » cette année.

Dans l’actu : Basquevolt prévoit de produire cette année les premières cellules de batterie d’une capacité de 20 ampères-heures dans son centre de recherche, situé juste à l’extérieur de la ville de Saint-Sébastien, dans le nord de l’Espagne.

  • Ces cellules auraient une densité énergétique (la quantité d’énergie pouvant être stockée dans une masse donnée) beaucoup plus élevée que celle des batteries lithium-ion classiques. Selon Basquevolt, les cellules peuvent stocker environ 450 wattheures par kilogramme (Wh/kg), soit une fois et demie plus que les meilleures cellules de batterie actuellement sur le marché.
  • L’entreprise pense également pouvoir rendre les cellules moins chères une fois que le processus de fabrication aura été mis à l’échelle. Selon le fabricant de batteries, le coût sera inférieur d’environ 30% et nécessitera 30% d’énergie en moins par kWh produit, par rapport aux batteries lithium-ion.
  • D’ici la fin de l’année, l’entreprise produira les premières cellules de batterie au centre de recherche. La production commerciale devrait ensuite commencer à la fin de 2025, dans une usine qui pourra produire 1 GWh de batteries. D’ici 2027, l’entreprise vise à produire jusqu’à 10 GWh de cellules, soit suffisamment de batteries pour 100.000 voitures.

Autonomie de plus de 1.000 kilomètres

Pourquoi des batteries à l’état solide : la technologie actuelle des batteries présente des limites importantes.

  • Pour relier les électrodes, la cathode et l’anode, on utilise un milieu liquide. Le principal inconvénient est que ce liquide est inflammable dans certaines conditions, ce qui a déjà provoqué des situations dangereuses pour les propriétaires de smartphones et de voitures électriques dans le passé.
  • En outre, le temps de charge des batteries actuelles laisse encore souvent à désirer. Les propriétaires de voitures électriques doivent parfois attendre une demi-heure avant que leur voiture ne soit rechargée, un obstacle qui empêche encore de nombreux consommateurs d’acheter une voiture électrique. L’autonomie reste également un problème pour de nombreuses voitures électriques.
  • La batterie à l’état solide pourrait bientôt résoudre tous ces problèmes, du moins si les entreprises parviennent à la commercialiser. Cette technologie remplacerait le liquide inflammable actuellement utilisé par un support solide, qui ne peut pas s’enflammer. En outre, les batteries à l’état solide pourraient se charger beaucoup plus rapidement et stocker plus d’énergie que les batteries traditionnelles. Des rayons d’action de 1.000 kilomètres ou plus deviennent alors réalistes.

Mais : jusqu’à présent, les entreprises ont eu beaucoup de mal à mettre en œuvre cette technologie. Les électrodes des batteries à semi-conducteurs se déforment rapidement lors de charges répétées et se détachent de l’électrolyte après quelques centaines de charges seulement. Le coût de la technologie doit également baisser considérablement avant que les batteries ne deviennent commercialement attrayantes.

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L’UE vote en faveur d’un bond dans le passé en matière de batterie, mais c’est une bonne chose

 
Les plus jeunes d’entre nous ne le savent peut-être pas, mais il fut un temps où les batteries des smartphones et autres appareils électroniques pouvaient être facilement enlevées et remplacées. Une époque révolue vers laquelle l’Union européenne tente de revenir, du moins, en partie, et ce, pour de bonnes raisons.

L’actualité : Le projet de loi de l’UE visant à rendre les batteries plus durables et plus performantes a reçu le vote favorable du Parlement, plus tôt ce mois-ci.

  • La révision de la législation en matière de batterie a pour but de prendre en compte l’impact environnemental dans la conception, la production et la gestion des déchets de tous les types de batteries vendues dans l’UE.

Le détail : à l’image du chargeur universel, la nouvelle législation se veut à la fois avantageuse pour l’environnement et pour les consommateurs.

  • Elle vise en effet à ce que les batteries soient plus durables.
    • Les batteries devront contenir des niveaux minimaux de contenus recyclés provenant de déchets de fabrication et de la consommation.
    • Les objectifs en matière de collecte des déchets seront plus stricts et passeront de 45% en 2023 à 80% d’ici 2030.
    • Pareil pour les matériaux récupérés à partir des déchets de batteries qui devront être réutilisés. Les minimums ont été revus à la hausse : « 50% pour le lithium d’ici 2027 et 80% d’ici 2031 ; et 90% d’ici 2027 et 95% d’ici 2031 pour le cobalt, le cuivre, le plomb et le nickel », indique le communiqué du Parlement européen.
    • Dans le même ordre d’idée, il est question que certains types de batteries, notamment celles pour les voitures électriques et pour les transports légers, possèdent une déclaration et une étiquette d’empreinte carbone.
    • Elles devront également disposer d’un passeport numérique.
  • Mais aussi à permettre aux consommateurs de facilement retirer la batterie de leurs appareils et de la remplacer par eux-mêmes.
    • De quoi offrir plus de liberté aux consommateurs qui ne seront plus contraints d’aller chez un réparateur, mais aussi de limiter les déchets, car l’appareil pourra avoir une seconde vie grâce à une nouvelle batterie.

Remarque : il n’est pas véritablement question de revenir à des batteries amovibles comme c’était le cas sur les GSM, mais bien de rendre leur remplacement plus facile.

« Pour la première fois, nous avons une législation sur l’économie circulaire qui couvre l’ensemble du cycle de vie d’un produit – cette approche est bonne à la fois pour l’environnement et l’économie »

Au grand dam des constructeurs

Si cette nouvelle doit ravir les consommateurs désireux d’avoir plus de marge de manœuvre sur ses appareils pour faire de petites réparations, cette nouvelle législation européenne va certainement causer des migraines chez les constructeurs.

  • Ces derniers vont en effet devoir trouver une solution pour se plier à cette législation revisitée et ainsi, revoir les entrailles de leurs appareils et arrêter de « coller » les composants pour empêcher une réparation maison, par exemple.
  • La bonne nouvelle est qu’ils auront suffisamment de temps pour s’y plier puisque la nouvelle législation ne devrait pas entrer en vigueur avant 2027.

« Nous nous sommes mis d’accord sur des mesures qui profitent grandement aux consommateurs : les batteries seront plus performantes, plus sûres et plus faciles à retirer. Notre objectif global est de construire une industrie européenne du recyclage plus forte, notamment pour le lithium, et un secteur industriel compétitif dans son ensemble, ce qui est crucial dans les décennies à venir pour la transition énergétique et l’autonomie stratégique de notre continent. Ces mesures pourraient devenir une référence pour l’ensemble du marché mondial des batteries. »

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Le Chiffre : X 2

France : Pap N’Diaye, ministre de l’Éducation nationale, a décidé de multiplier par deux le temps réservé à l’enseignement « moral et civique ». Souvent grignoté par les professeurs d’histoire et de géographie qui le dispensent, il n’est aujourd’hui que d’une demi-heure par semaine et passera en 2024 à une heure. A l’heure où les « jeunes » commettent de plus en plus « d’incivilités », cette réforme peut paraître bonne, mais il s’agit en fait d’une extension de la propagande en cours, car les programmes vont aussi être « refondés ». Pap N’Diaye explique : « On va les refonder autour de trois pôles », a-t-il développé. D’abord le « pôle valeurs de la République », notamment la laïcité, puis l’axe « développement durable » pour former les élèves à « l’écocitoyenneté ». Enfin, le « numérique » et « l’éducation aux médias ». En sortant du cours de morale et civisme, l’élève sera un parfait petit politiquement correct.

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Le Mot : Enorme escroquerie

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Vous reprendrez bien un peu de légumes génétiquement modifiés ? L’Europe se prépare à être plus laxiste sur certains OGM

Alors que les organismes génétiquement modifiés sont encore loin de faire consensus dans l’opinion publique, la Commission européenne souhaiterait assouplir les règles entourant certains OGM qui présenteraient moins de risques pour la santé.

Dans l’actu : La Commission européenne exerce un lobby intense en faveur d’un traitement « équitable » de certaines plantes génétiquement modifiées, les considérant au même niveau que les plantes traditionnelles.

  • Cette initiative quelque peu surprenante a été révélée dans un projet de proposition de l’exécutif de l’UE, qui devrait être publié le 7 juillet, selon Euractiv.
  • « La procédure d’autorisation et les exigences en matière d’évaluation des risques de la législation actuelle sur les OGM ne sont pas adaptées à la variété des produits végétaux potentiels qui peuvent être obtenus par mutagenèse ciblée et cisgenèse, et sont donc disproportionnées ou inadéquates dans certains cas », indique une fuite du projet de texte, publié par la plateforme ARC2020.
  • Le texte souligne que de telles règles ne sont pas « propices au développement de produits innovants et bénéfiques ».
  • Il distingue les OGM « de catégorie 1 », considérés équivalents aux plantes conventionnelles, et ne nécessitant pas d’évaluation préalable des risques.
    • Les producteurs pourront notifier eux-mêmes les autorités compétentes sans étiqueter publiquement le produit comme OGM.
    • Les critères proposés permettent jusqu’à 20 modifications génétiques par plante, avec des limites spécifiques.
  • Les autres nouveaux OGM, qui impliquent des insertions d’ADN plus importantes, seront soumis à une évaluation des risques au cas par cas et à l’étiquetage.
    • Les mesures de prévention de la contamination sont ici à la discrétion des États membres.
  • En outre, la Commission aura le pouvoir de modifier les définitions et d’adopter des actes d’exécution sans l’intervention du Parlement et du Conseil.

Les arguments : Malgré de vives polémiques, les OGM offrent des avantages certains.

  • Ils offrent la capacité de conférer aux plantes des caractéristiques souhaitées comme la résistance aux maladies, à la sécheresse, une meilleure conservation des fruits et une productivité accrue.
  • Ils peuvent réduire l’utilisation de pesticides chimiques, augmenter les rendements des cultures et les bénéfices des agriculteurs.
  • Les OGM peuvent ainsi contribuer à la réduction de la pollution de l’eau et des sols en diminuant la quantité de produits chimiques nécessaires.
  • Ils ont le potentiel d’améliorer la qualité nutritionnelle des aliments, tels que le riz doré enrichi en vitamine A ou les tomates riches en lycopène, un pigment naturel connu pour ses propriétés antioxydantes et associé à plusieurs bienfaits pour la santé.
  • Ils peuvent également être utilisés pour produire des médicaments et développer de nouveaux matériaux.

Risque de contamination des non-OGM ?

À noter : Cette proposition suscite déjà une levée de boucliers chez les organisations du secteur alimentaire et agricole.

  • Corporate Europe estime que ce texte augmentera les risques de biosécurité et supprimera la liberté de choix des consommateurs. Les semences OGM seront brevetées, ce qui limitera les droits des agriculteurs et renforcera la concentration du marché des semences.
    • L’organisation souligne que la promesse de durabilité des OGM repose uniquement sur les affirmations de l’industrie, sans preuves tangibles. Ils considèrent la déréglementation comme un avantage pour les entreprises de semences biotechnologiques et critiquent le processus de consultation biaisé.
  • L’IFOAM se réjouit de l’interdiction prévue par le texte des OGM dans l’agriculture biologique, mais reste préoccupée par la protection contre la contamination des productions sans OGM.
  • L’Association européenne de l’industrie des non-OGM met également en garde contre la dissémination d’OGM non étiquetés et non traçables dans les champs et les assiettes des citoyens européens.
  • Euroseeds critique la complexité et l’incohérence de la proposition, soulignant les préoccupations concernant la procédure de notification et l’interdiction des OGM dans l’agriculture biologique.
  • Les législateurs écologistes de l’UE expriment aussi des préoccupations quant à la violation du principe de précaution de l’UE et au droit à l’information des consommateurs sur la composition des aliments.
  • Selon Politico, ces législateurs soulignent le manque de transparence pour les consommateurs concernant les produits finaux. Ils se questionnent également sur les mesures à prendre pour éviter la contamination par des semences OGM tout au long du processus de production.

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Le Mot : Evaluation rn France

C’est aujourd’hui « le » mot (ou plutôt la chose) interdit. On se souvient que le 21 février dernier le ministère de l’Intérieur avait demandé aux chefs d’établissements scolaires de Toulouse de compter les élèves absents pour la fête du Fitr qui marque la fin du Ramadan. Des syndicats d’enseignants et des associations musulmanes avaient protesté, tandis que le recteur de l’académie, Mostafa Fourar, avait déclaré ne pas être au courant de cette initiative.

La porte-parole de l’Intérieur, Sonia Backès, avait dû préciser qu’il s’agissait d’une « évaluation du taux d’absentéisme constaté à l’occasion de l’Aïd al-Fitr » comme il s’en fait régulièrement pour d’autres « fêtes religieuses ». En ajoutant : « Aucune donnée nominative a été ni demandée ni recensée à aucun moment ». Le « fichage » dénoncé par les associations n’existe donc pas.

Cependant l’ADM (Action droits des musulmans), représentée notamment par Me Vincent Brengarth, vient de déposer plainte contre X pour « discrimination » et « atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques ». Pourquoi ? Parce qu’« absolument rien », selon Me Brengarth, ne prouve que des données nominatives n’ont pas été recueillies et utilisées. La chose sera aisément vérifiée, et il est infiniment probable que la plainte n’aboutira pas. Mais l’essentiel est de faire du bruit, de crier à la discrimination, de manière à empêcher ce dont les lobbies de l’invasion ne veulent pas : une évaluation sérieuse du phénomène en cours et de son incidence sur la société française.

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« Les préjugés ont ceci de bon, qu’ils préservent des idées stupides »

Les préjugés ont ceci de bon, qu’ils préservent des idées stupides.

[« Los prejuicios defienden de las ideas estúpidas »]

Nicolás Gómez Dávila – Escolios a un texto implícito (1977)

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2 réponses »

  1. C’est bientôt le14 Juillet … Je vois que les Fuckeuses en Porte-jarretelle avec Shorty Résille et Dentelles sont de retour … :)) Qui sera donc L’Elue du Bal masqué…???…

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