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Notes de Marché du LUPUS du Samedi 16 Décembre 2023 : Powell plus Néo que Conservateur 

Notes de Marché du LUPUS du Samedi 16 Décembre 2023 : Powell plus Néo que Conservateur 

Happy End. Cette année, les marchés financiers ont décidé de jouer au Père Noël avant l’heure. Pour le dernier acte de 2023, la Fed a sorti le grand jeu. Même les plus optimistes n’auraient pas osé rêver d’un tel spectacle. Les membres du comité de politique monétaire ont singulièrement modifié leurs positions par rapport à septembre dernier. Adieu les taux élevés, bonjour l’argent facile. Si le scénario se déroule sans accroc, la Fed pourrait baisser ses taux directeurs de 75 points de base en 2024. Une aubaine pour les marchés actions et un coup dur pour la crédibilité de Jerome Powell. Mais bon, tant que cela profite aux boursicoteurs, on ne va pas (trop) tirer sur le Père Noël, n’est-ce pas ? Finalement, la détente continue avec un rendement du 10 ans américain qui vient de repasser sous le seuil symbolique des 4% après avoir flirté avec les 5% au plus haut. Pourvu que ça dure !
Parmi les indicateurs publiés cette semaine, on note la faiblesse des PMI européens, qui suggèrent que la BCE, malgré son attitude plus combative que prévu, pourrait devoir envisager une baisse des taux rapidement. Les statistiques américaines, elles, résistent toujours. En Chine, les données continuent de souffler le tiède et le froid.

Powell plus Néo que Conservateur 

Pourtant, après toutes ces données plus fortes que prévu et/ou en amélioration, ou une inflation plus forte, Powell a fait un virage inattendu à 180 degrés sur ce qu’il avait dit deux semaines plus tôt, lorsque les données étaient généralement moins bonnes – et moins inflationnistes – qu’elles ne le sont aujourd’hui. Et comme le FOMC a « pivoté » dans une direction dovish, l’impact sur les marchés a été profond. Si l’on regarde le marché ce matin, le rendement américain à 10 ans a plongé de près de 20 points de base depuis la décision, et le rendement à 2 ans d’un peu plus de 30 points de base. Les marchés prévoient désormais six réductions de 25 points de base en 2024, la première étant entièrement prévue pour le mois de mars.

Cependant, il est clair que le principal facteur de la réaction brutale des marchés a été le fait que Powell a décidé de ne pas s’opposer aux attentes du marché concernant des réductions précoces (et significatives) pour 2024.

Et la chute : bien que le FOMC n’ait pas écarté la possibilité de nouvelles hausses, Powell a admis que le FOMC avait commencé à discuter du moment où il faudrait réduire les taux, ce qui constitue un revirement considérable par rapport à ce qu’il avait déclaré moins de deux semaines auparavant, lorsqu’il avait affirmé qu’il était « prématuré » de spéculer sur des baisses de taux. Il a déclaré que le comité n’avait pas encore défini le cycle de réduction, mais qu’il n’attendrait pas que l’inflation atteigne 2 % pour la réduire, car il ne veut pas qu’elle soit trop élevée.

Selon Rabobank, cette attitude a pour effet de réduire l’importance des données relatives à l’inflation à court terme qui indiqueraient que l’inflation est supérieure à l’objectif fixé, tout en renforçant les données qui confirment que l’inflation est sur le point de diminuer. Nick Timiraos, du Wall Street Journal, a tweeté que Powell avait déclaré que certains membres avaient même changé d’avis au milieu de la réunion, lorsque les chiffres de l’IPP (plus bas que prévu) ont été publiés.

Mais comme le savent même les analystes financiers de première année, l’IPP mesure avant tout le coût des matières premières, c’est-à-dire le pétrole, l’essence, les denrées alimentaires, etc… autant d’éléments que la Fed évite religieusement dans sa mesure préférée de l’inflation, l’indice de référence PCE.

L’image qui émerge est donc déroutante : d’une part, avec des données plus faibles, la présidente de la Fed a déclaré qu’il était « prématuré » de parler de réductions de taux, mais moins de deux semaines plus tard, avec des données plus solides et une inflation plus forte que prévu, Powell a soudainement fait volte-face, choquant même les traders chevronnés, alors que soi-disant la Fed examinait précisément les éléments (PPI) qu’elle s’est efforcée d’éviter lorsque l’inflation grimpait en flèche.

Ou peut-être qu’il n’y a pas d’énigme du tout : peut-être que ce qui s’est passé ces deux dernières semaines n’a rien à voir avec les données économiques, l’état du consommateur américain ou l’ampleur de l’inflation et tout à voir avec… les appels téléphoniques de la Maison Blanche de plus en plus en colère, la même Maison Blanche qui, après avoir vu les dernières données de sondage plaçant Biden au plus grand désavantage derrière Trump malgré le miracle de la « Bidenomics »…

… a décidé de faire son dernier effort politique et a eu une conversation en coulisses avec la présidente de la Fed, en indiquant clairement qu’il était dans l’intérêt de tous que la Fed mette fin à sa campagne de resserrement et informe le marché que des baisses de taux sont à venir. Cela expliquerait certainement pourquoi, bien que le taux des fonds fédéraux prévu pour 2026 soit resté inchangé à 2,875 %, la Fed a décidé, de manière tout aussi inattendue, de retirer une baisse de taux complète de l’année 2025, qui n’est pas une année électorale, et de la repousser à l’année 2024, qui est une année préélectorale.

C’est absurde, la Fed est apolitique, elle ne céderait jamais à la pression politique, dites-vous ?

Eh bien, cher lecteur, c’est de la foutaise….
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Telefonica (-8%) : L’opérateur telecom espagnol, présent en Argentine, pâtit des toutes premières décisions économiques du nouveau président argentin Javier Milei, qui a dévalué le peso de plus de 50% en début de semaine. Dans la foulée, le groupe annonce un grand plan de licenciement : 5100 postes seront supprimés d’ici 2026, soit un tiers de ses effectifs. Notons par ailleurs que le conseil d’administration de Telefónica Deutschland a recommandé à ses actionnaires d’accepter l’offre de rachat en numéraire émanant du groupe ibère.
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LE PRÉSIDENT MEXICAIN EXHORTE LES ARGENTINS À RÉSISTER PACIFIQUEMENT À MILEI (Reuters) Le leader de la gauche radicale mexicaine a recommandé vendredi aux Argentins de protester pacifiquement contre le nouveau gouvernement du président radical libertaire Javier Milei, qui a pris ses fonctions la semaine dernière en promettant de profondes coupes budgétaires…
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Enfin du bon sens et une prise de conscience du danger gauchiste : 4 000 travailleurs étrangers embauchés à la place des Arabes de l’Autorité palestinienne

Les autorités israéliennes vont accorder des permis de travail à 4 000 travailleurs étrangers pour rénover la région proche Gaza, remplaçant les Arabes.

L’emploi de milliers de travailleurs étrangers dans le secteur de la construction et de la rénovation a été approuvé pour combler le vide laissé par les travailleurs Arabes, devenus persona non grata. L’Autorité de la population a autorisé les entrepreneurs à embaucher des travailleurs de différents pays en réponse à la guerre en cours et à l’interdiction faite aux travailleurs arabes d’entrer en Israël depuis le 7 octobre.

Cette interdiction a interrompu les travaux de construction et de rénovation dans le pays.

Dans le cadre de la prochaine allocation de travailleurs étrangers, 4 000 personnes seront affectées à l’industrie de la rénovation et aux petites entreprises.

En outre, une banque de travailleurs israéliens sera créée pour aider les travailleurs locaux et soutenir les entrepreneurs en rénovation pendant cette période difficile.

Cette initiative a été saluée par Eran Siev, président de l’Association des entrepreneurs en rénovation, qui a reconnu la nécessité d’un soutien gouvernemental au milieu de la crise.
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Les universités américaines au bord de faire des pogroms juifs

Les universités américaines sont depuis longtemps l’un des épicentres de l’extrême gauche aux États-Unis. Et partout en occident, l’extrême gauche est antisioniste, pro-palestinienne et fortement antisémite.

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La Maison Blanche estime que les dirigeants du Hamas seront ciblés avec précision dans la prochaine phase de la guerre à Gaza

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« Sans soleil nous ne sommes rien »

Sine sole nihil sum

Sans soleil nous ne sommes rien.

EN BANDE SON :

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