Cinéma, cinéma… : La Course à l’échalotte Par Christine Datnowsky

De par Dieu et au delà du Diable !

Le monde petit et consanguin du cinématographe s’émeut des frasques verbales et harceleuses d’un Grand Acteur.
Quel ennui et quel hypocrisie …il y a 50 ans que cela dure de sa part…Dieu est témoin !

Le droit de cuissage est un vieil usage…
Ici il s’agit d’un Voyou devenu « Vedette de Cinéma »
Bankable: un Intouchable ! Aimé des Masses de surcroit !
Alors vas-y, cela m’en touche une sans en déranger l’autre ! On tourne ! Je veux tout le monde sur le plateau dans cinq minutes !
Renifler, faire relever les jupes des filles, sa phrase favorite: « Approches que je sente ta chatte »
Cela met à l’aise juste avant de tourner….
C’était peut-être sa façon à lui de se concentrer, et de s’assurer de sa toute puissance impuissante. 
Mais aucun Metteur en scène pour s’opposer, aucun Producteur. 
C’est qu’il valait cher l’Animal, et surtout il rapportait gros.
Les seconds rôles devaient donc donner en plus de leurs personne.
Au bon plaisir de la toute puissance que confère le statut de « Star » Pour le reste Us et Coutumes des « petites mains », sous peine d’être « blacklistées » et d’être remisées au rang des doublures, et cantonnées aux doublages.
Quel ennui tout de même… que cette ritournelle éternelle des femmes abusées. Fallait dénoncer à l’époque. Un peu facile non ? maintenant que le « Héro » est fatigué, et en a bien profité !

Oui c’est l’Omerta dans le Milieu. 
Mais Que ne ferait-on pas, pour « faire du Cinéma » 
Sinon c’est le chômage.
La chaine sans fin des causes et des effets.

J’ai eu très peur de le rencontrer lors d’une scène sur un film.
Je pense que j’aurais refusé.
Au fait une actrice s’est suicidée, elle avait tourné très jeune avec lui, dans Danton de Wajda.
50 ans après, en apprenant que l’affaire sortait.

Elle s’appelait Emmanuelle Debever,

Et puis ne pas oublier,
il y a une guerre en cours,
Il est du mauvais coté.
Cela peut couter cher selon certains.
Ou simplement un juste retour de balancier.
Et pan dans la gueule !

Pour un Bouquet (Carole) final, c’est un buisson Ardent (Fanny) qui nous est offert ! C’est Gérard sauvé des eaux, cela tombe bien c’est la période.

Christine DATNOWSKY

« J’étais aussi mort avant de naître que je le serai après avoir vécu. J’ai donc de l’abolition de la personnalité une interminable habitude. » Jean Cocteau.

EN BANDE SON :