» La fortune ne change que pour ceux qui ne savent pas se conformer au temps  »

PLUS DE MACHIAVELISME :

Les grandes firmes sont de leur côté de petits Machiavel. En cette période de rapports annuels et trimestriels, elles avaient à annoncer des reculs de profit, voire des pertes sèches. Si l’on épluche un peu ces comptes, on trouve presque partout des amortissements de choc dont l’urgence n’est pas toujours évidente, ou qui auraient dû être faits déjà plus tôt. Les firmes savent que la bourse n’attend pas grand-chose en cette période de crise. Alors elles défalquent toutes les charges possibles maintenant. La base pour le retour aux profits sera ainsi très basse et elle rendra les progrès en la matière très impressionnants.

Beat Kappeler éditorialiste au TempS et au NZZ

Le 25/4/09